Les indépendants et les entreprises opteront bientôt massivement pour la voiture électrique (VE). Leurs motivations ? La fiscalité avantageuse et la réduction de leur empreinte carbone.
Vous savez probablement que la voiture électrique n’émet pas de CO2 en fonctionnement. Mais saviez-vous que ce n’est pas un véhicule zéro émission ? Surtout si l’on tient compte de la production des batteries et de l’énergie nécessaire pour la recharge...
Bref, une question se pose : la voiture électrique est-elle réellement plus écologique que la voiture équipée d’un moteur essence ou diesel ? Nous faisons le point dans cet article :
Vous l’avez peut-être déjà remarqué : la voiture électrique n’a pas de pot d’échappement. Ni d’embrayage. Contrairement aux voitures thermiques, elle ne pollue presque pas en roulant. Elle n’émet ni gaz à effet de serre, ni particules fines, ni gaz nocifs. Et nous ne parlons même pas des nuisances sonores...
Les seules émissions d’un véhicule électrique en fonctionnement sont les particules de freinage. Mais les VE ont un système de freinage régénératif. Du coup, le frottement des plaquettes sur les disques émet moins de particules fines que dans une voiture essence ou diesel. Malin !
À l’entretien, la voiture électrique est également plus écologique. Pas de courroies, de soupapes ou de bougies à remplacer, ni de vidange à effectuer. Même les plaquettes et les disques de frein doivent être changés moins souvent. Seul bémol : les pneus s’usent plus vite et durent moins longtemps que sur un modèle à énergie fossile.
En résumé, en fonctionnement, la voiture électrique est plus écologique que la voiture thermique.
Pour fabriquer un moteur électrique, il faut moins de matériaux que pour assembler un moteur thermique. D’après l’ONG européenne Transport & Environment, la production d’une voiture électrique libère 11 % de CO2 en moins que celle d’une voiture à énergie fossile (sans tenir compte de la batterie). Une belle différence !
La fabrication des batteries est le point sensible de la mobilité électrique. Pour produire les batteries lithium-ion des VE, il faut environ 2 fois plus d’énergie que pour assembler un moteur diesel. L’extraction des métaux rares (principalement le lithium, le cobalt et le nickel) qui composent ces batteries nécessite une activité minière, notamment en Chine et au Congo.
Ces pays se préoccupent peu de l’environnement et ont un mix énergétique qui laisse à désirer. L’extraction de lithium, par exemple, libère beaucoup de CO2 et nécessite de très grandes quantités d’eau.
Guillaume Devauchelle, Directeur de l’innovation de l’équipementier français Valeo estime que la production d’une voiture électrique de type Renault Zoé génère environ 6 tonnes de CO2, contre 3 tonnes pour une voiture traditionnelle similaire, de type Renault Clio.
Dès lors, le bilan carbone à la fabrication est en faveur des modèles thermiques.
Vous le savez : un véhicule électrique a besoin d’électricité pour fonctionner. Mais ce que vous ignorez peut-être, c’est que 60 % de l’électricité mondiale est générée à partir de combustibles fossiles (gaz et charbon). Dans de nombreux pays européens, cependant, le mix énergétique est principalement composé d’énergies non fossiles (énergie nucléaire, hydroélectrique, solaire et éolienne).
La pollution attribuée à la recharge des voitures électriques varie donc beaucoup d’un pays à l’autre. En Belgique, un VE émet 3 à 4 fois moins de CO2 par kilomètre parcouru qu’un modèle thermique. Autre bonne nouvelle : en tant qu’indépendant ou entreprise, vous pouvez alléger un peu plus votre empreinte carbone en choisissant un contrat d’électricité 100 % vert !
En bref, même en tenant compte de la recharge électrique, le VE pollue moins au kilomètre qu’un véhicule classique.
Pour dresser le bilan carbone global d’un véhicule, il faut donc tenir compte de tout son cycle de vie. Petite précision intéressante : en principe, un VE a une durée de vie plus longue qu’un véhicule thermique, car il peut parcourir beaucoup plus de kilomètres.
Selon une étude de la VUB, sur l’ensemble de son cycle de vie, la voiture électrique est plus écologique que son homologue thermique. Elle polluerait jusqu’à 50 % de moins.
Une autre étude, menée par Transport & Environment en 2020, affirme qu’en Belgique, une voiture électrique émet 65 % de CO2 en moins qu’un modèle à énergie fossile sur son cycle de vie complet. Une sacrée différence ! Même en Pologne, un pays où la production d’électricité émet beaucoup de CO2, le calcul reste positif : -29 % par rapport à une voiture essence ou diesel.
En conclusion, en moyenne, une voiture thermique émet jusqu’à 3 fois moins de CO2 qu’une voiture électrique en Europe.
Vous avez tendance à mettre voitures électriques et voitures hybrides dans le même sac ? Attention de ne pas confondre certaines voitures hybrides rechargeables avec les voitures électriques et les voitures hybrides simples !
En Belgique, le taux d’émission de CO2 d’une hybride doit être inférieur à 50 g/km et le nombre de kWh de la batterie par tranche de 100 kg doit être supérieur à 0,45. Les voitures hybrides qui ne répondent pas à ces critères sont considérées comme des « fausses » hybrides et polluent bien plus que les « vraies » hybrides et les voitures électriques !
La voiture électrique ! Vous l’aurez compris : elle est bel et bien plus écologique que la voiture à énergie fossile. Vous envisagez de passer à la mobilité électrique ? Ayez le réflexe LIZY et économisez jusqu’à 20 % sur votre leasing ! Découvrez nos voitures électriques et hybrides en leasing tout compris.